Eugène Rolland

Nous adressons nos sincères condoléances à la famille.

Vous adresse ses condoléances attristées
En qualité d'ancienne Frugeoise
(rue burette)
N'ai pas oublié les moments forts partagés
Bien cordialement

Sincères condoléances à la famille d'Eugène, un grand monsieur Frugeois est parti.

Jean Lecomte,maire honoraire de Beaurainville,adresse aux enfants ainsi qu'à toute la famille et aux proches de Monsieur Eugène Rolland,ses sincères condoléances.

Nous vous souhaitons nos plus sincères condoléances .

De nombreux souvenirs me viennent à l’esprit avec le départ de notre cher Eugène:
Entre-autre, les soirées du mercredi soir où j’allais avec mon père regarder des matchs de football sur canal, Gillette nous servant à la mi-temps une boisson réconfortante.
Mais aussi les soirées d’élections et notamment celle de la révolution frugeoise de 89, où j’avais à peine 14 ans…
Ou lorsque tu m’avais emmené au lycée Châtelet pour les résultats du Bac (que j’avais heureusement obtenu !).
Tu respectais tout le monde, même tes meilleurs adversaires (politiques). Car tu n’avais aucun ennemi.
Tu faisais partie de ces personnes qui, ayant connu jeune la seconde guerre mondiale, et ayant travaillé à la ferme, savaient l’importance de la fraternité et de l’entraide.
Jamais un mot plus haut que l’autre, jamais une critique désobligeante sur quelqu’un. Jamais !
Tu étais naturellement empreint d’intégrité, de pragmatisme et de bienveillance accompagné d’une pointe d’humour. La locution latine "dura lex sed lex" t'allait si bien.
Tu défendais avec pugnacité auprès des diverses instances les dossiers personnels de tes administrés, ainsi que des projets d’envergure pour ta chère commune, notamment au conseil général où tu auras siégé durant deux mandats sous Roland Huguet.
On ne comptait plus les déclarations d’impôts que tu établissais pour aider les contribuables du canton…
Tu aimais lorsque nous discutions, évoquer des souvenirs intarissables intimant liés à Fruges, que tu connaissais par cœur. Je pourrai en citer des dizaines... Tu vivais Fruges, tu respirais Fruges.
Travailleur infatigable de l’ombre, n’aimant pas beaucoup t’afficher publiquement malgré tes mandats électifs, tu restais humble et discret. Tu avais une culture générale incomparable. Tu aimais la lecture, et aussi les plaisirs simples comme le jardinage, la chasse, et aller voir jouer l’ASF le dimanche quand tu en avais un peu le temps …
La vie ne t’a pas épargné, lorsque ton fils Philippe s’en est allé bien trop tôt en 1998 … Avec Gillette et toute ta famille vous avez fait face, notamment tes 2 petits-fils David et Julien venant de perdre leur père…
Mon seul regret : ne pas t’avoir présenté Madeleine et la petite dernière de la famille, Iris, à qui tu avais offert un joli livre pour ces premiers mois.
Je suis si fier de t’avoir côtoyé mon cher Eugène.
Maman n’aura malheureusement plus l’occasion d’aller te voir, mais tu vas retrouver papa là-haut, et tous ceux que tu as aimés.
Aujourd’hui ce n’est pas une page qui se tourne, mais bel et bien un livre qui se referme, l’épilogue d’une œuvre synonyme d’une époque révolue, et à reprendre les titres des derniers ouvrages de Gérard Boulanger sur Fruges, je dirai : « C’était Fruges …..C’était Eugène ».